Depuis hier, vous êtes nombreux à m’envoyer les extraits d’une émission où un membre de notre groupe parlementaire dit qu’il soutient l’initiative de modifications de la constitution, me demandant si c’était la position de notre groupe parlementaire. La confusion se trouve malheureusement dans l’utilisation de l’expression « nous allons soutenir toute initiative allant dans ce sens… » il est en effet difficile de savoir si ceci renvoie au groupe parlementaire, au parti politique de l’intervenant ou à un nous de majesté.
En janvier, je vous informais qu’une proposition de révision constitutionnelle avait été introduite par un groupe de députés mais qu’aucun des 3 députés du Net n’avait été associé à cette initiative. Nous avons donc découvert, la semaine passée, comme beaucoup de personnes, le contenu de cette proposition. Mais comme je vous l’ai dit dans ma précédente publication, en étude en commission, le texte peut énormément être modifié par ses initiateurs, ce qui est actuellement le cas. Ce qui circule actuellement sur les réseaux sociaux est obsolète car plusieurs articles ont changé d’écriture. La version définitive est celle qui sera votée par la commission des lois. Et comme je vous ai prévenu, c’est uniquement à ce moment que je vous donnerai ma position sur cette initiative de révision constitutionnelle. Je ne rentre pas encore dans les datails mais cette position ira probablement dans le sens opposé à celle de l’intervenant dont je parle ici. Je n’en dirai pas plus.
Nous avons actuellement trop de problèmes au Togo. Coupures d’électricité, accès à l’eau potable, proclamation des résultats des concours publics, chômage des jeunes, coûts du carburant, wifi zone… Pardon, qu’on nous laisse nous reposer un peu. Réglons ces problèmes d’abord et on fera palabre sur la constitution après. Qu’on nous laisse vivre un peu, souffler un peu, sourire un peu, haya un peu. Un tout petit petit petit petit peu. Serait-ce trop demander ?
Gerry