Le Togo lance un signal fort aux criminels en mer qui sapent les efforts des États côtiers dans la lutte pour assurer la liberté et la sûreté de la navigation maritime dans le golfe de Guinée.
Ils étaient 9 présumés pirates accusés lundi 5 juillet, à l’ouverture de la première session des assises de l’année 2020-2021. C’est la première fois que la cour connaît un dossier portant sur la piraterie maritime. Après délibéraction la cour a retenu la culpabilité de 8 accusés et prononcé des peines allant de 12 ans à 20 ans.
Tout est débuté dans la nuit du 11 au 12 mai 2019, des individus attaquent dans les eaux territoriales togolaises, le navire Tanker G-Dona 1. Ils prennent en otage l’équipage, recherchent les biens. Le capitaine du navire, pour avoir la vie sauve, se jette à la mer. Les individus sont appréhendés par la marine togolaise. Ils sont accusés de piraterie maritime, violence volontaire, tentative de vol et groupement de malfaiteurs.
Dans la boîtes des accusés, 7 Nigérians et 2 Togolais comparaissent. Après le délibéré, la Cour a retenu la culpabilité de 8 accusés : l’un est condamné à 15 ans de réclusion et les 7 autres à 12 ans. Un des accusés a été acquitté. L’un des accusés, en fuite, a été reconnu coupable et condamné à 20 ans de réclusion avec un mandat d’arrêt international délivré contre lui.
Pour rappel, les condamnés ceux de nationalité étrangère sont interdits de séjour sur le territoire togolais pendant 5 ans. Quant aux condamnés de nationalité togolaise, ils sont déchus de leur droit civique pendant 5 ans
La rédaction.