Pour le parti Nouvelle Vision, il y aura très peu de surprises dans cette année 2023. Dans un message vidéo diffusé ce jeudi en début d’après-midi sur ses canaux officiels sur réseaux sociaux, le Président National du parti, Dr. Kodjovi Atna Thon a indiqué que l’année semble écrite d’avance. C’était l’occasion pour le jeune leader de réitérer ses vœux à ses concitoyens et concitoyennes.
« Contrairement à la précédente, l’année 2023 semble écrite d’avance », a lancé le numéro 1 de la Nouvelle Vision avant de laisser entendre que tout le monde le sait. « Dans les petites et dans les hautes sphères de l’Etat ainsi que dans les cœurs d’homme, on le sent, on le sait et on le vit », a-t-il indiqué. L’ancien candidat à la présidentielle de 2022 qui s’adressait au peuple togolais dans un exercice dénommé ‘‘Message du Mois, janvier 2023’’ a d’abord fait le parallèle avec l’année 2022.
« L’année dernière n’a clairement pas été une réussite », a dit Dr. Thon qui a dressé un bilan assez triste de l’année écoulée. Le responsable tout en ne souhaitant pas entrer dans les détails, a expliqué que 2022 a été une année ‘‘de promesses non tenues et de déceptions’’, une année de ‘‘colmatage et de raccommodage’’ et une année de ‘‘lassitude politique’’. « Rien ne s’est passé comme on le voulait et chacun d’entre nous a essayé de survivre comme il pouvait », a conclu le jeune leader avant d’ajouter tout sourire que « nous sommes heureux de fermer la page de 2022 ».
2023 ouvre un cycle électoral
Pour expliquer son point de vue, le président de la Nouvelle Vision n’a pas été cherché loin. « La nouvelle année lance un cycle électoral jusqu’en 2025 », a-t-il laissé entendre. « En effet, normalement, les Togolais iront dans les isoloirs deux fois cette année : pour les régionales et pour les législatives. Ils seront de nouveau conviés en 2024 pour les municipales et en 2025 pour la présidentielle », a expliqué Dr. Kodjovi Thon qui va étayer en ajoutant que « les élections constituent une opportunité de changer la classe politique, de la rajeunir, de faire entrer de nouvelles âmes dans les sérails décisionnels de l’appareil de l’Etat. Peu importe l’issue des élections, il y aura forcément un changement ». Mais attention, la nouvelle année suscite également une crainte à tout point de vue, avertit-il.
D’expérience, nous savons que le Togo ne connaît quasi-jamais une période électorale calme. Alors à l’approche des élections, une grande partie de nos populations ont peur. Une réalité que résume bien Dr. Thon. « Entre les préparatifs avec les longs couteaux entre l’opposition et le pouvoir et ensuite au sein de l’opposition elle-même et le déroulement du processus électoral, les périodes d’avant, pendant et après, 2023 ne sera pas une année de repos », indique-t-il sur un ton assez parlant.
Julien SEGBEDJI