Togo/Recensement électoral : que retenir de la première phase ?

Le Togo organisera plusieurs élections au cours de cette année et des années avenir des élections donc dans ce sillage, la CENI a lancé la première phase des recensements dans certaines CELI dans le Sud du pays. Cette première phase s’est mal organisé vu tout ce qui s’est passé lors de l’opération. Voici quelques irrégularités que la rédaction du site nouvelledafrique a relevé.

Du 29 avril au 8 mai 2023, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé la première phase du recensement électoral dans les CELI Golfe, Avé et Agoe-Nyivé. Bien que le processus q pris fin sans incident, plusieurs irrégularités ont été constatés. Premièrement, au premier jour du recensement, nous avons noté que les matériels n’étaient pas arrivés dans les CLC à l’heure indiquée par la CENI. À cela, s’ajoute la lenteur des OPS qui sont chargés de faire la saisie des nphoms, mais pour ce problème, ce n’est pas la faute de la CENI, puisque ce n’est pas elle qui a recruté les OPS, cette irrégularité incombe à ANPE, qui a recruté les OPS et les a testées.

À ces irrégularités, on a noté aussi que, dans plusieurs CLC, des OPS demandent de l’argent auprès des citoyens pour les enrôler vite. Certains ont donné jusqu’à 2000 FCFA et d’autres 1000 puis 500. Cette irrégularité a été constatée pratiquement dans tous les CLC, que ce soit dans le Golfe, Agoe-Nyivé et surtout dans l’Avé. En ce qui concerne l’Avé, nous avons eu des témoignages venant des populations.

Avant et le dernier jour de la clôture de la première phase, on a noté aussi que l’exemplaire des cartes est fini, ce qui a fait que les populations sont parties à la maison sans faire leur carte.
“Je suis très triste que certains soient arrivés pour avoir leur carte, mais les bulletins sont terminés” a indiqué un OPS.

Vu toutes ces irrégularités, la CENI et les CELI doivent repenser à l’organisation du recensement dans les autres zones pour faciliter l’enrôlement de ces populations. 

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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