Togo : Tendre la main à l’adversaire pour faire avancer la lutte

Dans le paysage politique togolais, une approche stratégique refait surface : celle de chercher des alliés même chez l’adversaire. Une tactique délicate, mais parfois nécessaire pour faire évoluer les rapports de force et espérer une sortie durable de crise.

Face à un système politique solidement installé depuis des décennies, certains acteurs de la société civile et de l’opposition reconsidèrent la posture de confrontation frontale. Plutôt que de maintenir une ligne dure, ils plaident pour un dialogue intelligent, y compris avec des figures proches du pouvoir, afin de construire des passerelles là où les blocages persistent.

Cette démarche n’est pas sans critiques. Pour une partie de la population, lassée par les compromis stériles, toute ouverture vers « l’adversaire » est perçue comme une trahison. Pourtant, plusieurs analystes estiment qu’aucune lutte ne se conclut sans stratégie d’influence et sans capacité à intégrer certaines forces adverses dans une dynamique de changement.
Au Togo, dans un contexte de réforme constitutionnelle controversée, cette méthode pourrait s’avérer décisive. Elle invite à dépasser les rancunes pour viser des résultats concrets. Car, comme le rappelle un observateur : « On ne gagne pas une guerre sans connaître son ennemi… et parfois, sans négocier avec lui. »

Geoffroy AMEYA (stagiaire)

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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