Le PDG John Degbevi de J-Global capital international SA, société de trading et de placement de capitaux, est placé en garde à vue à la Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj) depuis hier 26 mai 2021.
Sa détention fait suite à une pile de plaintes d’investisseurs en attente de remboursement de leurs capitaux et qui sont tournés sans cesse en bourrique.
Plusieurs fois invité par l’autorité judiciaire, le PDG John Degbevi a pris le vilain plaisir de se faire toujours représenter, jusqu’à la dernière invitation.
Le 29 mars 2021, dans un communiqué, le gouvernement exhortait une vingtaine de sociétés qui « proposent des services financiers en ligne et d’e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de cryptomonnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements surréalistes allant jusqu’à 300% du capital souscrit ainsi que des taux d’intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique », à procéder aux remboursements, sans délai, des sommes collectées auprès des adhérents, sous peine de poursuite pénale.
Nonobstant cette injonction, J-Global capital international SA, et bien d’autres sociétés visées, rechignent ou affichent peu de volonté à effectivement rembourser les clients.
D’après certaines rumeurs qui se sont vite propagées, le gouvernement aurait activé une certaine immunité des responsables de ces sociétés qui ne devraient pas être inquiétés par les instances juridictionnelles.
Mais l’interpellation et la détention de John Degbevi par la police judiciaire apportent un démenti formel à ces rumeurs et dénotent de la volonté ferme du gouvernement à faire appliquer ses recommandations, mais également sa disposition à engager des poursuites pénales contre les promoteurs véreux des structures concernées.
C’est un message fort qui vient d’être envoyé aux autres sociétés à l’instar de Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB).
Des milliers de togolais ont mordu à l’hameçon de ces différentes sociétés, les uns ont investi des millions et n’ont jamais touché le moindre franc au titre de retour sur investissement.
C’est carrément un drame social qui se joue aujourd’hui avec la réticence ou l’incapacité de ces sociétés à rembourser leurs investisseurs, d’où l’impérieuse nécessité pour le gouvernement d’intervenir activement pour rassurer les populations en accompagnant le processus de remboursement à son terme.
Afrikdepeche.com
Il faut aussi interpellé le DG de Casespic- il aussi