Le Maroc premier producteur et exportateur de cannabis dans le monde, selon les chiffres officiels de l’ONU, tente de rejoindre enfin la voie de la légalité. Il Vient en effet de se doter d’une agence de régulation du cannabis légal. Celle-ci a tenu jeudi sa première réunion à Rabat, dernière étape avant la mise en œuvre d’une loi légalisant l’usage thérapeutique de cette plante cultivée à grande échelle dans le nord-est du pays, nous apprennent de nombreux médias occidentaux.
Le Maroc, premier producteur mondial de résine de cannabis selon l’ONU, a adopté en 2021 une loi autorisant « les usages licites du cannabis médical, cosmétique et industriel » sous le contrôle d’une agence nationale créée à cet effet. Pour sa première réunion, sous la présidence du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, le conseil d’administration de « l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis » (ANRAC) a approuvé son organigramme et son budget au titre de l’année 2022, ajoutent encore les mêmes sources.
Cette annonce n’est que mensonges et tromperie. De nombreux hauts responsables marocains, tant civils que militaires, sont en effet directement liés à ce crime organisé. L’argent produit de ce trafic sert notamment à financer le terrorisme au Sahel que Rabat prétend combattre, et à acheter les votes et les consciences des politiques et diplomates concernant la question du Sahara Occidental.
La Patrie News