Trois journalistes ont été agressés à l’arme blanche et dépouillés de leurs téléphones portables, près de l’hôtel des Verts à Douala


La Confédération africaine de football (CAF) a condamné, lundi, l’agression de trois journalistes algériens à Douala et a demandé l’ouverture d’une enquête.


La CAF a, dans un communiqué rendu public lundi, condamné « avec force » l’agression « à l’arme blanche » de trois journalistes algériens dans la nuit de dimanche à lundi 10 janvier, près de l’hôtel des Verts à Douala au Cameroun.


L’instance de football africaine a invité les autorités camerounaises « à tout mettre en œuvre pour faire la lumière sur cette affaire » et « demandé l’ouverture immédiate d’une enquête ».


Dimanche soir, trois journalistes algériens qui sont arrivés au Cameroun pour la couverture de la CAN 2022, ont été agressés à l’arme blanche, de près de l’hôtel de l’équipe nationale algérienne à Douala, la capitale économique camerounaise.


Ils ont été légèrement blessés et délestés de leurs téléphones portables.
La Fédération algérienne de football (FAF) a, dans un communiqué, rendu public lundi, condamné « vigoureusement la lâche agression dont ont fait l’objet trois journalistes algériens : Smail Mohamed Amokrane, du quotidien Compétition, Mehdi Dahak, de DZfoot, et Mohamed Aissani, de l’APS (Agence presse service) ».


Dans son communiqué, la FAF a exprimé son indignation « devant un tel incident, le jour de l’inauguration de cet événement continental, placé pourtant sous le sceau de la fraternité et du fair-play, sur et en dehors des stades ».
La FAF a par ailleurs indiqué qu’une enquête a été ouverte sur cette agression contre les journalistes algériens par des individus non encore identifiés.


Les trois journalistes algériens ont été agressés au couteau à Douala, où la sélection doit affronter la Sierra Leone mardi, en Coupe d’Afrique des Nations.


Dans un communiqué similaire, le média algérien en ligne, DZfoot, a réclamé « des conditions de sécurité suffisantes pour l’ensemble des acteurs de la CAN » auprès de la CAF et du comité d’organisation de la CAN, ainsi que des autorités locales.
DZfoot a déploré l’absence de la police sur les lieux de l’agression plus d’une heure après les faits.


Source : AA, AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *