Un jeune homme togolais du nom de Julien fait une confession sur sa vie amoureuse avec sa femme. Suite à une histoire d’insémination, il découvre que les enfants qu’il a eu avec sa femme n’étaient pas réellement ses enfants.
Suivez pplutôt l’histoire :
Julien, c’est mon nom, je suis Togolais vivant à Ouagadougou. Il y a un an, une amie m’a demandé d’être son donneur de sperme et ce avec le consentement de son mari. D’après elle, mes enfants sont beaux, intelligents et en bonne santé. En mari respectueux, j’informe ma femme qui a été catégorique sur son refus.
Après 2 mois de réflexion, je me suis passé de la permission de ma femme pour aider le couple…Nous avons voyagé au Ghana pour l’insémination. Mon sperme fut donné, mais on m’a informé après certaines analyses que j’étais stérile et que je ne pouvais pas avoir d’enfants. Inutile de vous dire dans quel état j’étais. Bien sûr ma vie venait de basculer. Mille choses se passaient dans ma tête…
Je suis rentré précipitamment à Ouaga où il fallait faire examiner mes enfants. Je voulais vérifier si j’étais réellement leur père. Ma supposée stérilité peut bien avoir commencé après qu’ils soient nés. Cest ce que j’ai dit au couple d’amis avant de les quitter. Moi même je voulais tellement y croire… C’est à cet espoir que je m’accrochais jusqu’à ce que le résultat tombe : j’ai jamais été père.
Mes enfants n’ont jamais été de moi. Je ne suis pas leur père.
J’ai dû reprendre les tests plusieurs fois à différents laboratoires. Mais rien n’y fit.
Cela fait des mois que je regarde ma femme , ne sachant pas quoi lui faire qui soit à la hauteur de la douleur du mal qu’elle m’a fait.
J’a du mal à réprimer mes envies de meurtre. Mes enfants sont plus attachés à moi qu’à leur mère…un véritable paradoxe pour moi.
Vous conviendrez avec moi que c’est pas le genre de sujet qu’on expose à n’importe qui.
Je n’ai rien dit à personne. Mais ça me ronge tous les jours. Je ne sais pas si un jour je trouverai la force nécessaire d’en parler avec quelqu’un.
Elle m’a rendu fou de haine.
J’ai l’impression que la tuer même ne suffirait pas à me soulager.