C’est la première fois que le chef de l’État, Recep Tayyip Erdogan, 69 ans, autocrate islamo-conservateur à la tête du pays depuis vingt ans, serait contraint à se présenter une deuxième fois devant les électeurs, le 28 mai, faute d’avoir réussi à réunir 50 % des voix.
Son adversaire le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, un ancien haut fonctionnaire de 74 ans totaliserait 45 % des voix.
Le troisième candidat, Sinon Ogan, dissident du parti nationaliste MHP, crédité d’environ 5 % des voix a déclaré qu’il soutiendrait Kemal Kılıçdaroğlu au second tour s’il renonçait à son alliance avec le parti « pro-kurde » HDP (Parti démocratique des peuples).
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