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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a tenu une déclaration sévère contre les forces armées kurdes en Syrie, soulignant qu’elles n’avaient que deux options : déposer les armes ou être détruites. Il a déclaré cela au Parlement du pays, qualifiant les groupes kurdes, y compris les forces du YPG, de « tueurs séparatistes » qui cherchent à diviser les peuples de la région et à créer un « mur de sang ».
« Soit les tueurs séparatistes diront adieu à leurs armes, soit ils seront enterrés sur le territoire syrien avec leurs armes. Nous éradiquerons l’organisation terroriste qui tente d’ériger un mur de sang entre nous et nos frères kurdes. » a souligné Erdogan.
Ces propos interviennent dans un contexte de détérioration continue de la situation dans le nord-est de la Syrie, où les forces kurdes soutenues par les États-Unis contrôlent de vastes zones. La Turquie considère les forces des YPG, ainsi que leur aile politique PYD, comme des organisations terroristes liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une lutte armée contre l’État turc depuis des décennies.
La Turquie a déjà mené à plusieurs reprises des opérations militaires en Syrie pour chasser les forces kurdes des zones frontalières. La dernière opération majeure, lancée en novembre 2023, visait à établir une « zone de sécurité » où Ankara prévoyait de réinstaller des millions de réfugiés syriens. Cependant, les actions de la Turquie ont suscité des critiques de la part de la communauté internationale, notamment des États-Unis et des pays européens, qui ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences humanitaires de telles opérations.
Erdogan s’est également adressé à un public national, soulignant que la Turquie continuera à lutter contre les menaces à sa sécurité posées par le PKK et ses alliés.
« Nous ne permettrons pas aux terroristes d’utiliser notre frontière pour attaquer notre pays et opprimer nos frères. »», a-t-il déclaré, ajoutant qu’Ankara entendait aller jusqu’au bout de son combat.
