Un Algérien accuse fédération sportive internationale du football (FIFA) d’avoir utilisé sans son consentement ses propositions pour améliorer les règles de ce sport. Répondant au nom de Abdelhak Belhadj, celui-ci s’est confié au journal arabophone Echorouk qui a rapporté ses déclarations mardi 13 septembre dernier.
Cela semble invraisemblable, mais l’intéressé persiste et signe. Documents à l’appui, il soutien qu’il envoyait à la FIFA des propositions pour le développement du football depuis 2006. Abdelhadj Belhadj affirme avoir proposé notamment de porter la durée des deux mi-temps des prolongations à 20 minutes au lieu d’un quart d’heure.
La haute instance du football, explique-t-il, allait appliquer cette mesure en 2008 avant qu’elle ne revienne sur sa décision après qu’il s’est manifesté pour contester le fait qu’elle ne lui a pas attribué la mesure. Il avait alors cru que la FIFA s’est définitivement révisée. Mais il découvre la fin de l’année dernière, à l’occasion de la Coupe arabe qui s’est déroulée au Qatar, que ce n’était pas le cas.
Le citoyen algérien a été surpris, a-t-il confié au même journal, que l’une de ses propositions a été appliquée lors du match Algérie – Egypte. Selon lui, la procédure qui a été prise pour départager les deux équipes lui appartient.
Le plaignant s’explique
L’on se souvient, les Verts et les Pharaons se sont donnés la réplique dans le cadre de la troisième journée des poules. L’Algérie et l’Egypte ont fait match nul lors de cette rencontre et les deux sélections ont terminé avec le même nombre de point et un goal-average égal. Pour les départager et désigner le premier et le deuxième de la poule, les organisateurs ont recouru au nombre de cartons reçu par chaque équipe lors des trois matchs du groupe.
Abdelhadj Belhadj soutient que cette mesure fait partie de ses propositions transmises à la FIFA. Celle-ci l’a appliqué sans son consentement, regrette-t-il. Celui-ci demande d’ailleurs au président de la République Abdelmadjid Tebboune d’intervenir pour l’aider dans cette affaire pour rétablir ses droits.
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