Prévu samedi 3 septembre à Hautmont en France, le mariage d’un imam d’origine algérienne avec une française n’a pas eu lieu. Le maire de la commune a refusé de célébrer cette union pour des raisons liées aux activités du marié, indiquent des sources médiatiques locales.
L’affaire commence à faire du bruit dans la région située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Le maire de la commune, Stéphane Wilmotte se fait critiqué à cause de cette décision, inexplicable pour certains.
Elle rappellent pour d’autre les positions de son père Joël Wilmotte, ancien édile de la même municipalité qui a été condamné en 2003 « par le tribunal correctionnel pour discrimination raciale et religieuse dans la célébration des mariages ».
Tel père tel fils ? pas forcément. L’actuel maire de Hautmont et contrairement à son père, est connu pour ne pas être une personne raciste, souligne t-on. Pourquoi donc a t-il refusé de célébrer ce mariage?
Selon les médias français, l’imam algérien aurait agi ainsi à cause des antécédents du futur marié. Celui-ci était imam d’une mosquée salafiste dans le passé. Ce lieu de culte situé dans la même ville, et plus exactement au niveau de la rue Jules-Campagne à Hautmont, est fermé depuis 2018 à cause de ses activités » douteuses ».
L’imam qui était également président de l’association AsSalam, ferait objet d’une obligation de quitter le territoire français, indique les même sources. Cette mesure n’a pas été cependant encore signifiée au prédicateur algérien. Selon toute vraisemblance, le maire a exécuté des ordres « venus d’en haut ». Ce dernier a refusé en tous cas de s’exprimer sur le sujet et d’expliquer les motifs de son refus de célébrer ce mariage.
Il est clair que l’imam et sa probable future épouse ne vont pas en rester là et accepter ainsi cette décision comme si de rien n’était. Des rebondissements ne sont pas à écarter dans les prochains jours.
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