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L’administration Trump a annoncé une mesure spectaculaire : offrir 3 000 dollars et un billet d’avion gratuit aux migrants en situation irrégulière qui acceptent de quitter volontairement le territoire américain avant la fin de l’année. Présentée comme une solution économique, cette initiative suscite déjà de vives critiques.
Selon le Département de la Sécurité intérieure (DHS), le programme vise à réduire les coûts de déportation, estimés à plus de 17 000 dollars par personne. En triplant la prime initiale (de 1 000 à 3 000 dollars), le gouvernement espère convaincre davantage de migrants de s’inscrire via l’application CBP Home, spécialement conçue pour faciliter les départs.
La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a insisté : « Ceux qui partiront volontairement pourraient un jour revenir légalement. Ceux qui attendent l’arrestation n’auront plus cette chance ». Le message est clair : l’offre est temporaire et assortie de la menace d’une expulsion forcée.
Pour les partisans, cette stratégie permettrait d’économiser des millions de dollars et de désengorger les centres de rétention.
Pour les critiques, elle s’apparente à une « prime à l’exil » qui instrumentalise la précarité des migrants. Des ONG dénoncent une politique cynique, qui masque une volonté de durcir les expulsions tout en affichant une façade « humanitaire ».
Cette annonce intervient dans un climat tendu, marqué par des promesses de déportations massives et une volonté affichée de reprendre le contrôle des frontières. Elle illustre la stratégie de l’administration Trump : combiner incitations financières et menaces légales pour accélérer les départs.
Sources : Propakistani, ABP Live, El País, Economic Times, News18, Financial Express.





