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Washington, D.C. – Le dernier chantier lancé par Donald Trump à la Maison-Blanche suscite une vive polémique. Le président américain a ordonné la démolition de l’aile Est pour y ériger une salle de bal monumentale, annoncée comme « l’une des plus grandes au monde » et dont l’achèvement est prévu pour 2029, à la fin de son second mandat.
Estimé à plus de 250 millions de dollars, ce projet a provoqué l’indignation de nombreuses figures politiques, notamment Hillary Clinton, qui a dénoncé sur X : « Ce n’est pas sa maison. C’est la vôtre. Et il la détruit. » Les critiques fusent également du côté des internautes, choqués par l’ampleur et le coût de cette transformation.
Mais au sein même du couple présidentiel, l’initiative ne fait pas l’unanimité. Selon le Wall Street Journal, Melania Trump aurait exprimé en privé ses réserves quant à la destruction de l’aile Est, précisant à ses proches que « ce n’était pas son projet ». Toutefois, la Première dame n’a pas pris la parole publiquement sur le sujet, préférant garder le silence.
Cette posture alimente les analyses sur son rôle à la Maison-Blanche. L’auteure Kate Andersen Brower, interrogée par The Independent, estime que Melania Trump se démarque volontairement des précédentes Premières dames. « Assister à la démolition, c’est voir le rôle de la Première dame s’amenuiser », observe-t-elle, ajoutant que Melania « se fiche des précédents historiques » et ne cherche pas à s’inscrire dans la tradition.
Ce silence et ce retrait apparent renforcent l’image d’une Première dame atypique, peu investie dans les affaires publiques, et en décalage avec les attentes institutionnelles.





