Suite à des des discussions avec le chancelier allemand, le Président russe Vladimir Poutine dit à Olaf Scholz que le gaz peut encore être payé en euros, mais pas tout de suite.
Après des jours de pression de Moscou, la menace d’une cessation d’approvisionnement de l’Europe en gaz s’éloigne finalement. De source sure, après des échanges de Vladimir Poutine avec le chancelier allemand et le Premier ministre italien ce mercredi 30 mars, le président russe accepte le paiement du gaz et d’autres matières premières reste un objectif pour la Russie, mais pas en même temps.
Gaz russe contre euros. La règle va être respectée. En tout cas à court terme. Mais attention, il ne s’agit pas de la faiblesse de Kremlin. Le président russe l’a dit au chancelier allemand Olaf Scholz, des discussions doivent être ouvertes sur le changement des modalités de paiement.
Plusieurs experts se demandent comment des contrats déjà signés pouvaient bien être modifiés. A cette question, Kremlin a enfin expliqué la raison de sa démarche :
le gel des réserves de devises de la Banque centrale par les Européens est « une violation du droit international » dit-il. « Du vol », avait dit le chef de la diplomatie russe il y a quelques jours
Gaz contre roubles russes, est tout d’abord de trouver un moyen pour contourner les sanctions infligées à la Russie dans cette crise ukrainienne. La pression est telle aujourd’hui sur la monnaie nationale que désormais le cours du rouble face à l’euro et au dollar est décidé la veille pour le lendemain par la banque centrale. À moyen terme, la Russie cherche sur le plan monétaire comme ailleurs à renforcer son indépendance face à l’Occident
Source : REUTERS , RFI