Voici la vraie raison pour laquelle Thomas Sankara a été assassiné

Le jeune révolutionnaire Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 1987 par les impérialistes par le biais de son frère, son ami de lutte, Blaise Comparé. Ce visionnaire a été éliminé à cause de sa vision pour l’Afrique en générale et en particulier pour son pays le Burkina Faso. Nous allons vous raconter une vérité que beaucoup n’osent pas affronter concernant son Assassinat.


Le jeudi 15 octobre 1987, vers 16h15, un grand homme de l’Afrique est tombé, mais pas n’importe quel homme, il s’agit de Thomas Sankara, président de la République du Burkina Faso, révolutionnaire, visionnaire, intègre, africain dans l’âme a été criblé de balles.

Ce que nous devons savoir de nos jours est que Sankara n’est pas mort juste à cause de la politique.
Il est assassiné parce qu’il était une menace, une vraie, une rare, une trop grande menace pour les impérialistes. Sankara dérangeait énormément parce qu’il était un homme libre. Il n’a pas les mains liées aux européens. Ils l’ont tué parce qu’il refusait d’obéir aux ordres de Paris, Washington, ou même des voisins africains dociles. Parce qu’il disait Non à l’endettement de l’Afrique

“La dette ne peut pas être remboursée, car si nous ne payons pas, ce sont les créanciers qui mourront. Si nous payons, c’est nous qui mourrons.” disait souvent Thomas Sankara

Thomas Sankara refusait l’aide empoisonnée. Il disait que le salut viendrait des africains eux-mêmes. Il refusait de faire le jeu des multinationales. Il croyait en une Afrique qui produit, qui mange ce qu’elle cultive, qui se soigne elle-même.

Et ça… ça ne plaisait à personne même certains présidents français. L’homme était un miroir trop propre dans un monde sale. L’homme n’a pas peur de rien, il roule à vélo ou en Renault 5,
Il refuse d’augmenter son salaire, réduit les dépenses de l’État, redistribue les terres aux paysans,
Interdit les mariages forcés, donne une vraie place aux femmes dans l’armée, dans le travail, dans la société. C’était trop beau pour durer.

Dans un monde de corruption, de luxe et de mensonges, un homme honnête est un danger. Il met mal à l’aise. Il réveille les consciences. Et quand un homme réveille trop de consciences, on l’éteint.

Le plus dur dans cette histoire ?
Ce n’est pas que Sankara ait été tué.
C’est par qui il a été tué. Blaise Compaoré, son frère de lutte, son ami de toujours a trahi. Pourquoi ? Pour le pouvoir ? Pour survivre dans un système qui voulait écraser Sankara ?
Pour ne pas être broyé avec lui ?

C’est ça la vraie tragédie : Sankara a été tué de l’intérieur. Ils l’ont tué… mais son idée est encore là.

Tu veux un exemple ? Aujourd’hui, même après 30 ans, le nom de Sankara résonne plus fort que celui de ses bourreaux. Ses discours tournent sur les réseaux. Ses idées inspirent une génération entière. Des jeunes en Afrique, aux Antilles, en France, en Haïti. Tout le monde parle encore de lui. Pourquoi ? Parce que les idées ne meurent pas sous les balles.
Elles grandissent dans les cœurs.

En bref, ils ont tué Sankara, mais pas ce qu’il représente. Il n’était pas juste un président, il était un rêve africain.
Un rêve de souveraineté, de justice, d’intégrité et de fierté. Un rêve qu’on a voulu effacer dans le sang. Ce rêve est vivant. En toi. En moi. En nous.

Alors ne laisse pas sa mort être vaine.
Étudie-le. Inspire-toi de lui. Et deviens toi aussi un danger pour les systèmes qui asservissent l’Afrique.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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