Quelques jours après cette rencontre, nous apprenons que le président en exercice du G5 Sahel, le chef de la transition tchadienne, dont le pays demeure un allié fidèle de la France, se rendra à Bamako en ce mois-ci, pour une mission de médiation officieuse dont la visée est de dissuader la junte malienne et son chef Assimi Goïta de nouer tout partenariat avec le groupe Wagner.
Une mission qui s’aligne parfaitement dans la visée de la France. Si cette mission semble avoir été commanditée par la France, le Tchad avait déjà martelé son opposition à toute « ingérence extérieure » dans la crise malienne, pointant du doigt « la société russe Wagner ».
En dehors, de la présence des mercenaires russes sur le continent, à laquelle la France, les Etats-Unis, et la Cedeao sont opposés, Paris fait également face une haine qui est nourrie contre ses soldats dans le Sahel principalement au Mali et au Burkina-Faso.
Dans certains cas comme celui Mali, on a par ailleurs l’impression, que les dirigeants cèdent à la pression de la masse populaire qui parfois, ne comprend pas grand-chose de la politique.