Le Centrafrique, le Burkina et le Mali, trois pays enclavés aux immenses ressources qui, sous le joug de la colonisation Française, ne parviennent pas à sortir de l’ornière pour amorcer un véritable développement socioéconomique en faveur de leurs peuples. C’est quoi le véritablement problème ?
Ils ont longtemps été martyrisés et empêchés de disposer d’eux-mêmes, pis encore ils ont été privés de leur souveraineté sur leurs ressources naturelles. Potentiellement riches, ils sont aujourd’hui classés parmi les pays les plus pauvres au monde en termes d’indices humains de développement.
Quel paradoxe! Alors que leurs ressources ont permis à la France colonisatrice de se faire une place de prestige au Conseil de sécurité des Nations Unies, disposant d’un droit de veto, ce lui permet d’impacter la gouvernance mondiale. Ces trois pays virtuellement riches aux destins drôlement similaires, disposent de la plus mauvaise couverture sanitaire au monde, des infrastructures routières, scolaires et universitaires les plus désuètes, et d’une économie la plus rudimentaire.
Pourtant, la France vit heureuse et garantit un meilleur avenir à sa postérité, et empêche ces derniers de vivre le bonheur! A la faveur du changement opéré en République centrafricaine depuis l’avènement du Président Faustin Archange Touadera aux affaires de l’Etat, avec sa politique de diversification des relations extérieures, les donnes semblent positivement changer, et l’heure est à la révolte des esclaves dans ces trois chasses gardées françaises.
Les écailles tombent des yeux de l’esclave qui découvre enfin la vulnérabilité du maître ! La République centrafricaine devient le nouveau boute-en-train de toute l’Afrique par l’audace de ses autorités politico-administratives qui n’hésitent pas sur les moyens à employer pour redonner à la population longtemps meurtrie des raisons d’espérer et de batailler durement pour la libération totale.
Contrairement à la CEDEAO, cette coquille vide et ce club de dictateurs qui voulait séduire la France en votant une batterie de sanctions contre la junte malienne, l’UE se désolidarise d’une telle démarche avilissante en ouvrant davantage ses portes au Mali ; ce qui a été déjà adopté vis-à-vis de notre pays lorsque la France demandait un désengagement total de l’UE et des autres institutions financières internationales qui, finalement maintiennent leurs engagements à notre pays.