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Depuis sa mise en déroute par les forces armées centrafricaines appuyées par ses alliés Russes et Rwandais, la rébellion de la CPC continue de constituer une menace. Sa cellule dormante au niveau de Pk13 sévit toujours et entend mener une attaque au courant ce mois.
Un an après la tentative de prise de la capitale, la Coalition des patriotes pour le Changement continue de menacer la paix et la quiétude du peuple centrafricain. Bien que les principaux leaders de ces ennemis de la paix se trouvent actuellement sur le territoire tchadien, leurs supplétifs par contre se retrouvent encore sur le territoire centrafricain.
C’est le cas de la cellule dormante qui a installé sa base vers Pk 13 route de Boali aux environs du marché de Nzako. D’après des informations de sources concordantes, ce groupe d’éléments de la CPC dirigé par un proche de l’ancien Président François Bozizé est toujours actif et démontre clairement leur volonté de mener une attaque contre la capitale centrafricaine.
Selon ces informations, ces rebelles sont lourdement armés et n’entendent qu’un signal de la part de leurs hauts responsables pour lancer l’assaut final le moment venu. Ces informations sont à prendre au sérieux surtout que certains habitants de cette zone ne cessent de faire savoir que ces rebelles sortent souvent à des heures tardives pour patrouiller.
Pendant que les militaires poursuivent ces rebelles dans l’arrière-pays, un important nombre de leurs amis sont encore dans la capitale. Ceux-ci infiltrent même le pouvoir en place afin de connaître ses faiblesses.
D’après les informations ayant connu l’ombre d’une démonstration convaincante, ces rebelles préconisent d’attaquer le pouvoir en place au courant de ce mois de mars. Ils miseraient sur la date de certaines festivités pour surprendre les militaires et passer à l’assaut final.
Au regard de négligence de la part des forces de défense et de sécurité, les choses risquent de mal tourner si jamais elles ne doublent pas de vigilance. C’est le lieu pour elles d’intensifier des patrouilles dans cette zone afin de débusquer cette cellule dormante de la CPC.
Sinon la population banguissoise risque de se retrouver un de ces quatre matins dans une situation regrettable.