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L’embargo sur les armes à destination de la RCA, imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU qui continue de peser sur le pays avec ses impacts négatifs. C’est ce qui ne facilite pas les tâches aux FACA et FSI afin d’accomplir leurs missions, celles de protéger la population et de défendre tout le territoire national face aux menaces des groupes armés. Même si le Conseil de sécurité assoupli cette sanction, tous les Centrafricains exigent à ce qu’elle soit levée totalement.
C’est dans le but d’évaluer les avancées dans le respect des exigences onusiennes qu’une rencontre s’est tenue à l’Hôtel Ledger Plaza de Bangui, le 05 avril de l’année en cours. Ladite rencontre a été présidée par le Ministre d’Etat Directeur de Cabinet de la Présidence de la République, Obed Namsio. On notait également la présence du ministre de la défense, Claude Rameaux Biro et autres personnalités et partenaires internationaux.
A en croire l’un des participants à cette rencontre, les autorités du pays se donnent à fond pour que cet embargo soit levé totalement. C’est dans ce cadre que les efforts se font pour répondre aux exigences du Conseil de sécurité de l’ONU. « Comment comprendre qu’un pays qui est menacé par les groupes armés, ne puissent se doter en armes ou matériels militaires ? Pendant que les FACA et les FSI sont privés d’armes, les rebelles par contre se ravitaillent en armes à partir des pays voisins. C’est inconcevable ! », A lâché une autorité interrogée par notre Rédaction.
Le Ministre d’Etat Obed Namsio qui a présidé cette rencontre au nom du président Touadéra, a indiqué pour sa part que les autorités pays se conforment aux exigences du Conseil de sécurité, et les résultats sont probants. Ce sont ces efforts accomplis qui ont permis l’assouplissement progressif de cette sanction. « Les autorités du pays ne baissent pas les bras et font des avancées considérables dans le respect des exigences du Conseil de sécurité que nous espérons que la levée de cet embargo contribuera aux efforts de la paix et de la sécurité dans le pays », A déclaré Obed Namsio.
D’ici quelques mois, le Conseil de sécurité va se statuer pour évaluer ses exigences concernant cette sanction. Il s’agit là de décider de sa levée totale ou non. Les Centrafricains exigent pour leur part à l’unanimité que cette sanction soit levée totalement pour permettre aux forces de sécurité de bien accomplir leurs missions régaliennes au moment où la quiétude règne progressivement dans le pays.