Les retombées dues à la protection de et de la biodiversité n’est plus à démontrer. Malgré les efforts consentis par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) pour redynamiser la conservation et la sécurisation des aires protégées au rang desquels le Parc National Fazao-Malfakassa, le fléau se fait encore sentir.
Ce Parc qui constitue à ce jour un précieux cadeau naturel et apprécié même sur le plan international pour sa conservation de la biodiversité a été ciblé pour cause de sa superficie réelle de 250 Km² soit 4% du territoire national.
Pour venir vraiment à bout, le ministère a opté soumettre cette protection au réseau mondial des réserves de la biosphère de L’UNESCO.
C’est dans ce cadre que acteurs de protection de l’environnement (près de quatre-vingt) se sont rassemblés à Sokodé le Mercredi 20 Avril 2022 pour « l’atelier de validation nationale des rapports des études de référence sur la biodiversité du Parc National Fazao-Malfakassa ».
Mme ATUTONU Amah Directeur des ressources forestières au ministère représentant le ministre a reconnu que la bonne gestion de manière participative de ces aires protégées sont susceptibles d’apporter des avantages précieux aux communautés locales.
Cette protection ne peut se faire sans associer les populations riveraines qui y mènent des activités favorisant la disparition de l’écosystème. Sur ce le projet « développement durable basé sur les moyens de subsistance respectueux de la biodiversité : soutien aux communautés rurales riveraines du Parc National Fazao-Malfakassa » a été élaboré par le ministère avec l’appui financier et technique du Fond de partenariat Inde-ONU pour le développement et L’UNESCO afin d’accompagner ces populations.
<< Le projet est un modèle de conciliation de la conservation de la biodiversité et du développement durable du fait qu’elle essaye les ressources pour créer la richesse à travers les activités de promotion de karité, du miel et l’élevage des petits ruminants pour que les populations puissent réduire leurs pressions de chasse sur les animaux >> a confié M. ATSRI Honam Chef de projet « économie verte » à L’UNESCO.
En plus de ceci, dix mieleries, Cinq-cents rushs, quatre magasins, des moto tricycles, et trente bergeries traditionnelle améliorées ont été mis à la disposition de quatorze villages.
Cet atelier de deux jour se situe dans le cadre du projet « Économie verte dans le Parc National de Fazao-Malfakassa au Togo ».
Le Sage