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Les manipulations politiques, les coups bas orchestrés par l’extérieur avec la complicité de certains compatriotes pour faire échec à la mission militaire ruse en République Centrafricaine ne cessent de surprendre les députés et leaders politiques qui soutiennent le président Faustin-Archange Touadéra.
En effet, l’opinion publique sait que depuis la chute du président François Bozizé les partenaires au développement de la République Centrafricaine n’ont pas fait caché leur volonté de procéder à la refondation de l’armée centrafricaine.
Cette volonté de la communauté internationale partagée par les hautes autorités centrafricaines se fonde sur le fait que l’armée nationale comme des soldats, sous-officiers, officiers supérieurs et généraux âgés parmi lesquels il y des professionnels d’armes indélicats.
Les partenaires n’apprécient pas aussi la politisation et la régionalisation de l’armée.
En plus des maux qui minent les Forces Armées centrafricaines (FAFA), elles connaissent une carence criante d’équipements et moyens logistiques.
C’est à partir de ces constats que l’Union Européenne à travers l’ETM a assuré le recyclage des 1300 éléments des FACA.
Or, face au déficit de professionnalisme dont fait preuve les casques bleus et devant l’intensité et la généralisation de l’insécurité, les centrafricains en général ont exigé du gouvernement des partenaires, la réhabilitation, l’équipement et le déploiement des soldats centrafricains sur toute l’étendue du territoire pour protéger la population civile et ses biens.
C’est ainsi que Faustin-Archange Touadéra a contacté Emmanuel MACRON pour solliciter des armes pour équiper les 1300 soldats recyclés par l’EUTM.
Le président français conseillera son homologue centrafricain de négocier avec le gouvernement Russes afin que les armes récupérées des mains des rebelles en Somalie soient affectées à son pays.
Le ministre russe des Affaires Etrangères Serguei Lavrov a fait comprendre que les conventions internationales autorisent la destruction des armes utilisées par les rebelles et a promis à son Conseil de Sécurité pour la levée de l’embargo avant de fournir des armes modernes à ce pays ami.
Seulement lors des débats relatifs à la levée partielle de l’embargo, la France qui n’a pas fait donné une suite favorable à la demande de Touadéra trouvera le malin plaisir de vérifier les caractéristiques des armes qui seront fournies par les Russes et brandir la disparition du 100 armes au Camps de Roux.
Depuis la levée d’embargo par le Conseil de Sécurité de l’ONU jusqu’à ce jour, les Russe ont occupé le centre d’Instruction militaire de Bérengo, convoyé les armes, recyclé les FACA dans la discrétion la plus totale et d’une manière solitaire.
Aujourd’hui, le peuple centrafricain ne comprend pas pourquoi la présence militaire russe agite certain pays ami surtout que la France a retiré ses soldats en laissant 350 au sein de la Minusca et que l’EUTM n’assure que la formation des soldats.