Moins de 1 % de l’eau présente sur Terre est de l’eau douce liquide. Pour s’approvisionner en eau douce, substance vitale pour l’Homme et la société (boisson, agriculture, industrie, loisirs…), l’être humain puise dans de multiples sources.
Tout d’abord, l’Homme prélève l’eau douce dans les eaux libres de surfaces, les plus visibles et les plus accessibles : sources, rivières, lacs.
Quand cela n’est pas suffisant ou possible, il creuse pour avoir accès aux réserves d’eau souterraine. Les puits lui permettent alors de puiser dans les nappes phréatiques, qui peuvent parfois être non renouvelable dans le cas de l’eau fossile. D’autre part, si les prélèvements sont trop importants, des masses d’eau impropre à la consommation (eau salée, polluée) peuvent envahir les nappes phréatiques et compromettre l’approvisionnement.
Une autre source est tout simplement la pluie. Quand les précipitations sont suffisantes, il est possible de collecter l’eau de pluie et de l’utiliser, à travers des citernes de récupération de l’eau de pluie par exemple.
S’il n’y a pas de pluie, on peut encore capter l’humidité de l’air et des nuages en favorisant la condensation de l’eau grâce aux énergies renouvelables ou à des structures telles que des filets ou des arbres-fontaines.
Il existe également des projets pour exploiter la glace des icebergs. Idées très en vogue dans les années 1970, ces projets proposent de tracter en mer de petits icebergs, constitués d’eau douce gelée, jusqu’aux régions où l’eau fait défaut.
Les difficultés techniques et le coût de l’opération ont laissé cette idée à l’état de projet, malgré quelques entreprises de « chasse aux icebergs ».
Enfin, quand aucune source d’eau « propre » n’est disponible ou suffisante, des eaux impropres à la consommation sont utilisées. Il faut alors les traiter pour les rendre potables. Cette phase de traitement implique le plus souvent des infrastructures particulières, de l’énergie et des substances chimiques, ce qui a un coût.
Les deux traitements principaux sont la désalinisation de l’eau de mer et la potabilisation des eaux contaminées par des sédiments, des substances chimiques nocives et des pathogènes.
Pour préserver la qualité des ressources en eau et réduire l’importance des traitements de potabilisation, les eaux usées issues des activités humaines sont en général traitées avant d’être rejetées dans l’environnement.
L’ensemble des sources d’eau douce exploitables sont donc :
• les eaux libres de surface ;
• les eaux souterraines ;
• l’eau de pluie ;
• l’humidité de l’air ;
• les icebergs (en théorie) ;
• les eaux chargées en sédiments, contaminants et pathogènes ;
• l’eau de mer.
Malgré la diversité de ces sources, l’eau douce, et en particulier l’eau potable, reste une ressource rare qui fait défaut à un milliard de personnes. L’extension de l’accès à cette eau et la lutte contre son gaspillage sont donc un enjeu mondial.
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