Ce samedi 21 janvier 2023, les autorités de la transition au Burkina Faso ont déclaré de se séparer définitivement avec l’armée française qui est sur le sol burkinabè il y a des décennies. A peine appris l’information, Emmanuel Macron a réagi et a demandé des clarifications au président de la transition Ibrahim Traoré.
« J’attends que le président de transition Ibrahim Traoré puisse s’exprimer. » a déclaré Macron, président français, suite aux annonces de départ présumé des troupes françaises du Burkina Faso à la demande de ce dernier.
Dans la soirée de samedi 21 janvier 2023, l’Agence d’information burkinabè (AIB) avait affirmé que le gouvernement a « acté » ce retrait militaire français « de son territoire », dans un délai d’un mois. Pour Macron, il faut une clarification de la part des autorités burkinabè. Pour l’instant, aucune déclaration de la part des autorités burkinabè n’a confirmé cette information, or au pays, se multiplient les rassemblements populaires contre la présence militaire française.
Lors d’une conférence de presse organisée par la présidence à l’occasion du 60e anniversaire du traité de réconciliation entre la France et l’Allemagne, le président Emmanuel Macron a réagi aux déclarations du site burkinabè.
Pour Emmanuel Macron, cette annonce demande une clarification de la part du capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè.
J’attends que le président de transition Traoré puisse s’exprimer, parce que j’ai compris que les messages qui étaient sortis à ce stade relevaient d’une grande confusion, celui-ci étant en déplacement hors de la capitale. Donc, je pense qu’il faut garder beaucoup de prudence, et veiller à ce qui est une spécialité de certains dans la région, qui peuvent avoir partie liée au demeurant avec ce que nous vivons en Ukraine, à savoir nos amis Russes […]. Nous attendons des clarifications de la part de M. Traoré sur ce sujet. a indiqué Emmanuel Macron
Depuis le coup d’Etat de septembre 2022, les manifestations se multiplient contre la présence militaire française à Ouagadougou. En plus au début de cette nouvelle année, janvier 2023, les autorités de transition demandaient le départ de l’ambassadeur de France du territoire burkinabè.
Source: rfi