France: Près de la moitié des Français les plus vulnérables ont supprimé un repas

D’après Le Parisien, quotidien français, se basant sur une étude de l’Ifop, « 79 % des foyers les plus modestes ont réduit leurs achats alimentaires » La même étude démontre que 42 % de ces foyers les plus modestes ont été contraints de supprimer un repas – petit-déjeuner, goûter ou dîner. L’enquête a été réalisée du 2 au 8 mars sur un échantillon de 1 007 personnes gagnant le smic ou moins pour « La Tablée des chefs » et a été révélée par « Le Parisien ».

Selon les résultats de cette étude, 53 % des Français les plus précaires ont réduit les portions de leur assiette avec l’inflation et 79 % ont réduit leurs achats alimentaires. « Cela fait déjà plusieurs mois qu’ils ont adapté leurs achats face à l’inflation, mais la hausse des prix de l’alimentation de ces derniers temps a été le coup de grâce », a estimé Jérôme Fourquet, le directeur du département opinion publique à l’Ifop dans « Le Parisien ».

Et cela pourrait mettre en péril la santé des ménages les plus modestes souligne l’observateur qui signale que 52 % des sondés révèlent qu’ils achètent moins de fruits et légumes qu’avant l’inflation. Deux personnes sur trois ont même peur de ce changement d’alimentation pour leur santé.

Par ailleurs, le Figaro rappelle que d’autres sondages ont montré une évolution similaire en ce qui concerne la consommation de viande. Le plus récent, réalisé par Harris Interactive pour le Réseau action climat et publié la semaine dernière, montre que 57% des Français disent consommer moins de viande qu’il y a trois ans. L’argument économique a nettement pris le pas sur les autres justifications : en mars 2023, 58% des sondés affirment avoir diminué leur consommation «pour faire des économies, parce qu’il s’agit d’un aliment coûteux», soit une hausse de 25 points en deux ans.

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Komla
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Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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