Dans les rayons des supermarchés ou dans les épiceries bio, on en trouve de plus en plus. Ceux que l’on appelle les laits végétaux ont le vent en poupe. Le lait de vache, quant à lui, n’a plus trop la cote.
« Liquide blanc, opaque, de saveur légèrement sucrée, constituant un aliment complet et équilibré, sécrété par les glandes mammaires des mammifères femelles. » C’est ainsi que le Larousse définit le terme « lait ». Et il est à noter qu’en France, la dénomination employée seule est strictement réservée au lait de vache. Le lait animal le plus couramment consommé dans notre pays. Dans le cas où l’on vend du lait d’ânesse ou de brebis, l’indication de l’espèce devient incontournable.
Mais pour revenir à la question qui nous intéresse ici, la définition du Larousse nous met bien sur la voie de la plus grosse des différences qu’il existe entre un lait animal et un lait végétal. Le second n’est pas « sécrété par les glandes mammaires d’un mammifère femelle ». Dans les faits donc, les laits végétaux ne sont pas des laits.
Pour produire un lait végétal, il faut d’abord extraire les principaux composants des amandes, noix de coco ou autre soja. Ceux-ci sont ensuite mélangés à de l’eau et on peut y ajouter quelques additifs et micronutriments pour en améliorer la valeur nutritionnelle. La boisson subit ensuite des traitements d’homogénéisation et par la chaleur afin d’augmenter sa durée de vie.
Les laits végétaux ne sont pas des laits
Les laits végétaux ne sont en réalité ni plus ni moins que des boissons – visuellement proches du lait – produites à partir de végétaux. Ils ne présentent donc pas les mêmes qualités nutritionnelles que les laits animaux. Ils sont généralement riches en minéraux, en vitamines et en acides gras insaturés. Ainsi le lait de soja est-il particulièrement riche en protéines, le lait d’amande, en vitamines A, B et E et le lait de noisette, en fer et en magnésium.
Mais aucun n’égale la richesse en calcium du lait de vache. D’autant que ce calcium-là est tout particulièrement biodisponsible. C’est-à-dire qu’il est facile à absorber par l’organisme. Bien plus facile que le calcium que l’on peut trouver dans certaines boissons végétales. Malheureusement, le lait de vache est parfois mal digéré. Et c’est pourquoi certains pensent à le remplacer par un lait végétal. Mais sachez que le lait de chèvre, par exemple, présente une composition très similaire au lait de vache, mais s’avèrerait plus digeste.
Notez que la consommation de lait végétal en remplacement du lait de vache est fortement déconseillée chez les enfants de moins de huit ans. Les chercheurs jugent en effet que cela peut conduire à des insuffisances d’apports en certains micronutriments et résulter en des troubles de la croissance.
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