France/Toulouse : Ziyech et Mazraoui affichent leur soutien à Aboukhlal

Le week-end dernier lors du championnat français Ligue 1, Zakaria Aboukhlal a refusé de jouer avec Toulouse pour ne pas porter le maillot au flocage arc-en-ciel, symbole de la lutte contre l’homophobie. Le Marocain est soutenu par ses coéquipiers en sélection Ziyech et Mazraoui.

Le 17 mai est la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. À cette occasion, toutes les équipes de Ligue 1 et Ligue 2 arboraient un maillot en flocage arc-en-ciel le week-end dernier. Plusieurs joueurs ont refusé de disputer le match de leur équipe pour ne pas porter celui-ci. C’est le cas, notamment, de l’Egyptien Mostafa Mohamed, qui a été sanctionné financièrement par le FC Nantes suite à sa décision. Le joueur de Toulouse Zakaria Aboukhlal a, lui aussi, refusé de jouer avec son club, justement face à Nantes, dimanche (0-0).

Zakaria Aboukhlal avait justifié sa décision de ne pas porter le maillot au flocage arc-en-ciel sur ses réseaux sociaux. “Le respect est une valeur que j’estime beaucoup. Il s’étend aux autres, mais il englobe aussi le respect de mes convictions personnelles. C’est pourquoi je ne pense pas être la personne la plus apte à participer à la rencontre. J’espère que ma décision sera traitée avec respect, tout comme nous demandons le respect“, avait mis en avant le Lion de l’Atlas.

Hakim Ziyech, coéquipier d’Aboukhlal en sélection, a apporté son soutien au Toulousain en commentant sa publication sur Instagram avec un cœur. Comme Bilal El Khannouss, joueur du KRC Genk. Noussair Mazraoui, le défenseur du Bayern Munich, a quant à lui écrit “que Dieu te bénisse frère” en réponse au même post. Concerné par une seconde polémique et accusé d’avoir manqué de respect à une élue, Aboukhlal a été écarté par le TFC jusqu’à nouvel ordre.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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