Sénégal: Gana Gueye sur les traces de Kara Mbodj et Papy Djilabodji

Ils s’étaient crûs indispensables en équipe nationale. Sûrs de leurs talents et adoubés par les supporters de l’équipe nationale, Papy Djilabodji et surtout Kara Mbodj ont, à un certain moment, préféré défier le sélectionneur national.

Mal leur en a pris puisqu’au final ils ont été rangés aux oubliettes. Papy Djilabodji rouspétait en raison de son faible temps de jeu alors qu’il était devenu un sociétaire de Chelsea. Kara Mbodj, de son côté aussi, n’acceptait pas d’être mis sur le banc en raison de son statut de cadre. Auteur d’une excellente Can en 2017, il avait été zappé contre toute attente en 2019.

Aliou Cissé tient plus à la stabilité du vestiaire qu’au « statut des joueurs ». La contestation de Gana Gueye concernant le choix de faire titulariser Pathé Ciss qui ne joue pratiquement pas avec son club le Rayo Vallecano risque de polluer le vestiaire. Le milieu d’Everton commence à fulminer contre le choix d’El Tactico qu’il juge « injuste et illogique ».

Mais Gana n’est pas du genre à sortir dans la presse pour s’en prendre au coach. Il est plus intelligent que Papy Djilabodji et Kara Mbodj. Il a commencé à envoyer sur les réseaux sociaux ses proches afin que ces derniers contestent les choix d’Aliou Cissé qui consistent à vouloir titulariser au milieu Pathé Ciss et Nampalys Mendy qui ne jouent pas avec leurs clubs.

Une place au milieu risque de se libérer car le milieu de Leceister est en fin de contrat avec son club et il n’a pas encore trouvé un point de chute même si les intérêts des clubs Turcs sont annoncés.

Quant à Pathé Ciss, l’Olympique Lyonnais semblait être intéressé lors du précédent mercato hivernal.

Toutefois, certains supporters n’ont pas manqué de rappeler à l’ordre Gana Gueye en lui faisant savoir que lorsqu’il cirait le banc au PSG, El Tactico continuait de le titulariser malgré ses prestations décevantes en équipe nationale surtout lors de la CAN 2019 où il était le moins en vue sur le terrain.

Gana Gueye pour ne pas suivre les pas de Kara Mbodj et Papy Djilabodji gagnerait à dissimuler sa colère et à être plus démocrate comme l’est son copain Kouyaté qui est toujours souriant même lorsqu’il est sur le banc.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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