Santé: Boire de soda par jour serait associé à un risque important de cancer chez les femmes

La consommation excessive de sucres joue un rôle dans de nombreuses maladies et pourrait même augmenter le risque de développer un cancer du foie. Une vaste étude d’observation associe la consommation de boissons sucrées à un risque majoré de cancer du foie et de mortalité liée aux maladies chroniques du foie chez des femmes de plus de 50 ans.

Des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital (États-Unis) ont mené une étude sur l’association entre la consommation de boissons sucrées (hors jus de fruits) ou édulcorées, et l’incidence du cancer du foie et de la mortalité liée aux maladies chroniques du foie. Les résultats sont publiés dans JAMA Network.

Chez des femmes ménopausées suivies pendant environ 20 ans, celles qui consommaient au moins une boisson sucrée par jour avaient une incidence plus élevée de cancer du foie (85 % de risque en plus) et de décès dus à une maladie chronique du foie comme la fibrose, la cirrhose ou l’hépatite (68 % de risque en plus) que celles qui buvaient moins de quatre boissons sucrées par mois. Les résultats trouvés pour les boissons sucrées avec des édulcorants n’étaient pas significatifs.

Cette étude d’observation (sans lien de cause à effet) a porté sur 98 786 femmes de 50 à 79 ans inscrites à la vaste étude prospective « Women’s Health Initiative » de 1993 à 1998. La consommation de boissons sucrées a été évaluée sur la base d’un questionnaire de fréquence alimentaire administré au départ. Il faut relever que les réponses autodéclarées des participantes peuvent donc être sources d’erreurs.

D’après les auteurs, d’autres études sont nécessaires pour valider cette association et savoir pourquoi les boissons sucrées semblent augmenter le risque de cancer et de maladie du foie. Comme l’excès de sucres est transformé en graisses dans l’organisme, un dépôt important de lipides dans le foie pourrait au moins en partie expliquer l’incidence des maladies hépatiques.

Futura-Sciences

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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