L’Afrique de l’ouest est en ébullition. Les coup d’État par si et par là. Gagnée qu’elle reste par l’instabilité politique et la contagion subversive.
Le lundi 23 septembre 2024, le Burkina Faso, déjà dirigé par une transition militaire, a révélé un présumé plan de déstabilisation des autorités. Il impliquerait des anciens dirigeants burkinabè, un journaliste nigérien d’origine ivoirienne et des puissances étrangères.
Alors que cette affaire faisait couler encre et salive, voilà qu’une autre est venue la chasser ou la mettre en sourdine.
Ce mercredi 25 septembre, le Bénin a annoncé un coup d’État déjoué, censé se dérouler le 27 du même mois. Oswald Homeky, ex-ministre des Sports, et Olivier Boko, un proche parmi les proches (sans fonction officielle) du président Patrice Talon, ont été arrêtés.
Ils sont accusés d’avoir entrepris, à coup du milliard de nos francs, le colonel Dieudonné Djimon Tévoédjrè, commandant de la garde républicaine. Celui-ci, sur les traces de son homologue gabonais, le général Oligui Nguema, devait renverser le chef de l’État. Il a été mis au cachot.
Ainsi, les coups d’État et les tentatives de coups d’État, avec les tas de coups, font le procès de notre démocratie moribonde.
