L’Agenda climatique vert pour les pays africains s’apparente à du néocolonialisme déclaré Poutine au sommet des BRICS.
L’exigence de l’Occident pour que les pays africains mettent en place des installations de production respectueuses de l’environnement, ce qui est manifestement impossible en raison de leur coût élevé, est une forme de néocolonialisme, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine.
Le dirigeant russe a rappelé l’instrumentalisation de l’agenda climatique et l’exigence de renoncer au nucléaire, au charbon et aux hydrocarbures.
« Quelqu’un a-t-il fait le calcul: l’Afrique peut-elle se passer de ce type d’hydrocarbures ou non? Non, on impose aux pays africains et à d’autres pays émergents des outils et des technologies modernes, peut-être efficaces du point de vue de la préservation de l’environnement », a expliqué M. Poutine.
« Mais ils ne peuvent pas les acheter, ils n’ont pas d’argent! Eh bien, donnez-leur de l’argent alors, mais personne ne leur donne de l’argent », a ajouté le président russe.
« Ils rabaissent ces pays et les rendent à nouveau dépendants des technologies et des prêts occidentaux. Les prêts sont accordés à des conditions terribles, il est impossible de les rembourser. Il s’agit d’un nouvel instrument du néocolonialisme », a conclu le dirigeant russe.
Source : TASS