Aux États-Unis, la religion joue souvent un rôle central dans la vie publique et politique. Les candidats, y compris Donald Trump, ont tendance à évoquer les valeurs chrétiennes et la liberté religieuse comme des aspects importants de leur programme. Cette approche répond à une base électorale pour qui la religion reste un pilier fondamental de l’identité nationale et culturelle.
En revanche, en Europe, la laïcité et la séparation de l’Église et de l’État sont généralement plus strictes, en particulier dans des pays comme la France, où la laïcité est inscrite dans la constitution. Les politiciens européens tendent à éviter de mélanger religion et politique, préférant souvent adopter une position plus neutre ou séculière. Ceci est en partie dû à l’histoire du continent, marquée par des conflits religieux et une évolution vers des sociétés plus sécularisées.
Cependant, il convient de nuancer cette vue : il existe des pays européens où la religion conserve une certaine influence politique, notamment en Pologne ou en Italie.
Mais en général, les références directes à la religion chrétienne dans le discours politique européen sont moins fréquentes et moins centralisées que dans le contexte américain.