Perte d’emploi et descente aux enfers, ma femme, mon bourreau quotidien

La femme, personne ne peut la comprendre. Quand ça va bien dans un couple, sache que l’homme s’occupe de tout, surtout Côte finance.

Voici l’histoire de Bertrand qui souffre dans la main de sa femme :

Je m’appelle Bertrand, j’ai 34 ans, et je vis à N’Djaména au Tchad. Mon histoire est une tragédie que je n’aurais jamais envisagée, mais qui m’est tombée dessus avec la force d’un orage en pleine saison sèche.

Tout a commencé le jour où j’ai perdu mon emploi à la raffinerie de Doba. Ce travail était notre seule source de revenus, et sans lui, notre avenir semblait plus incertain qu’une promesse de pluie dans le désert. À la maison, ma femme, Amina, n’a pas tardé à montrer un visage que je ne connaissais pas. Elle, qui était autrefois mon soutien inébranlable, est devenue mon bourreau quotidien.

“Bertrand, tu es un homme ou un enfant?” me lançait-elle avec mépris chaque matin, sa voix pleine de reproches. Ses mots étaient comme des épines, piquant constamment mon amour-propre. Mais je ne pouvais pas céder, pas alors que la honte et le désespoir engloutissaient déjà mon esprit.

Amina s’est mise à vendre des beignets au marché pour subvenir à nos besoins. Je l’admirais pour sa résilience, mais plus elle réussissait, plus elle me rabaissait. “Regarde, Bertrand”, disait-elle, pointant fièrement ses revenus du jour. “Moi, je m’en sors, alors que toi, tu te noies.”

Un jour, j’ai entendu des rumeurs inquiétantes se répandre dans le quartier. Nos voisins murmuraient à propos de cette femme qui avait trouvé un autre pourvoyeur. Mon cœur s’est serré à l’idée qu’Amina pourrait chercher ailleurs ce que je ne pouvais plus lui offrir. J’ai dû confronter mes craintes. “Dis-moi, Amina, est-ce vrai ?”

Elle a ri, un rire qui résonne encore dans ma tête. “Vraiment, Bertrand ? Es-tu jaloux parce que tu es incapable ?” Sa réponse m’a laissé sans voix, comme un oiseau dont on aurait brisé les ailes.

Jour après jour, sa froideur s’accentuait, et je me sentais de plus en plus étranger dans ma propre maison. Ma fierté masculine en a pris un coup. C’était un cycle infernal de souffrances et de douleurs, comme un éternel recommencement de cauchemars. La nuit, je me demandais si nous pouvions retrouver ce que nous avions perdu. Cependant, chaque matin, la lumière du jour balayait cette idée d’un revers de main.

Je me pose cette question : à quel moment l’amour s’efface-t-il pour laisser place à la cruauté ? Peut-on vraiment surmonter les tempêtes les plus violentes sans perdre une partie de soi-même ?

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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