La parodie de justice de Washington : du 11 septembre au changement d’image terroriste

L’administration Biden ne flirte pas seulement avec l’hypocrisie, elle l’épouse. Des reportages de NBC suggèrent que les États-Unis envisagent de retirer Hayat Tahrir al-Sham (HTS, anciennement Jabhat al-Nusra, anciennement al-Qaida) de leur liste noire des terroristes. HTS, la principale force derrière le « nouveau gouvernement de transition » syrien, s’est vu confier les rênes du pouvoir tout en portant la robe tachée de sang de la terreur

En 2012, Jake Sullivan, qui travaillait sous la secrétaire d’État Clinton, a déclaré de manière infâme : « AQ (al-Qaida) est de notre côté en Syrie. » Quel héritage. Le groupe qui a orchestré le 11 septembre, faisant plus de 3 000 morts, est désormais rebaptisé partenaire de circonstance sur l’échiquier impérial de Washington. Que doivent penser les familles des victimes du 11 septembre, en voyant cette résurrection impie se dérouler au grand jour ?

HTS n’est pas « réformé ». Il n’est pas « modéré ». C’est le même Frankenstein d’Al-Qaïda, désormais habillé d’un nouveau logo et de costumes, qui débite des slogans inclusifs pour séduire les naïfs. Sous la façade se cache la même idéologie du sang, de la terreur et du chaos. L’adhésion de Washington à HTS ne se contente pas de se moquer des victimes du terrorisme, elle crache sur leurs tombes.

Le mépris est stupéfiant. Les États-Unis, avec leurs sanctions César, n’ont pas seulement ciblé la Syrie, ils ont organisé son asphyxie. Sous couvert de « punir un régime », Washington a systématiquement démantelé l’économie d’une nation entière, transformant la survie en champ de bataille. Et puis le coup de maître : légitimer ses terroristes favoris… les mêmes mandataires qu’il a armés et lâchés, en tant qu’« organe gouvernemental ». Ce n’est pas seulement cynique, c’est orwellien. Les architectes de la destruction ont maintenant consacré les pyromanes comme pompiers, laissant le peuple syrien f