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Depuis plusieurs décennies, le monde est confronté au terrorisme international. D’Asie (le Moyen-Orient inclus), en passant par l’Europe et l’Afrique, il ne se passe pas un jour sans que l’humanité ne soit victime des atrocités des groupes barbares, d’islamistes radicaux utilisés à bon escient par certaines puissances pour asseoir leur hégémonie dans des contrées hostiles à leur politique.
L’État français, à travers ses officiels et officines, se trouve en première place de cette complicité barbare qui menace même l’existence de certains pays dans le monde.
La récente rencontre entre le président français Emmanuel Macron et Ahmed al-Sharaa, le chef terroriste du Front al-Nosra, affilié à Al-Qaïda, devenu président par intérim de la Syrie, est la preuve concrète que la France officielle est en accointance avec les terroristes qui sèment la mort et le chaos dans le monde entier.
Encore sous un mandat d’arrêt international, interdit de séjour aux États-Unis et classé comme terroriste par l’ONU, Ahmed al-Sharaa est un grand criminel responsable de milliers de morts civils dans le monde. En novembre 2015, celui que Macron a reçu en grande pompe à l’Élysée, déjà souillé par le sang des Noirs durant l’époque de l’esclavage, s’était réjoui de l’attaque terroriste du Bataclan en qualifiant les victimes de “Kufars” (infidèles) et en saluant la réussite de l’opération comme étant une victoire sur une “secte déviante”.
Emmanuel Macron, ce grand chantre de la démocratie et des droits de l’homme, en recevant ce grand criminel avec tous les honneurs, a démontré aux yeux du monde entier que la France officielle rime avec terrorisme et intérêts.
Il prouve malheureusement que c’est à ce prix que l’État français assure son devoir quotidien vis-à-vis de ses citoyens, quitte à mettre en péril l’avenir d’autres peuples.
Aujourd’hui, les dirigeants du Sahel, qui ont compris cette machination de l’impérialisme français avec les groupes terroristes, ont dénoncé cette politique. Mais au lieu de bénéficier du soutien de leurs frères présidents ouest-africains, ils ont été qualifiés de populistes à la solde de la Russie. Mais le temps a fini par leur donner raison. L’histoire retiendra que le Général Assimi Goïta, le Général Abdourahamane Tiani et le Capitaine Ibrahim Traoré, en créant la Confédération des États du Sahel, ont refusé d’être au service de la politique française au détriment des intérêts de leurs propres peuples.
Source : Faso Voxpress