0076/HAAC/01-2023/pl/P
L’audience s’est déroulée, le mardi 1er juillet 2025, à Dakar devant la plus haute juridiction du pays. Les hauts magistrats devaient examiner la requête des avocats du Premier ministre Ousmane Sonko, qui demandaient le renvoi du dossier devant le Conseil constitutionnel.
Il faut rappeler que c’est cette affaire de diffamation qui a opposé Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, ancien ministre de Macky Sall, qui a servi de base au juge électoral d’écarter Ousmane Sonko de la course à l’élection présidentielle de 2024.
Ce rejet de la requête d’Ousmane Sonko par la Cour suprême met un terme au dossier qui a eu beaucoup d’incidence dans le cours de l’histoire politique au Sénégal.
Le rejet de la requête de rabat d’arrêt des avocats d’Ousmane Sonko, confirme ainsi sa condamnation pour diffamation à six mois de prison avec sursis et 200 millions de F CFA d’amende.
La Cour suprême a rejeté ce 1er juillet la requête des avocats du Premier ministre, qui demandaient le renvoi du dossier devant le Conseil constitutionnel. Cette décision vient clore le dossier de diffamation qui avait empêché Ousmane Sonko de se présenter à la dernière présidentielle.
La défense du Premier ministre avait utilisé une procédure exceptionnelle afin de demander à la Cour de se rétracter pour vice de procédure. Demandant un renvoi vers le Conseil constitutionnel, les avocats estimaient qu’un des articles du Code pénal ayant permis la condamnation de leur client en appel n’était pas conforme au texte fondamental sénégalais.
Toutefois, dans ce dossier, Ousmane Sonko ne s’avoue pas vaincu. Il annonce qu’il va demander la réouverture du dossier en invoquant l’existence de faits nouveaux, c’est à dire le rapport sur lequel il s’était fondé pour porter des accusations contre Mame Mbaye Niang.
Dans une vidéo, Ousmane Sonko a brandi le rapport en soulignant en avoir eu possession et que ledit rapport a été bien produit par l’Inspection générale des Finances, organe du ministère des Finances.