USA-Afrique : Le président sénégalais Diomaye Faye succombe sous l’influence de Donald Trump

Le tête-à-tête humiliant entre quelques dirigeants africains, dont le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, et le président américain Donald Trump à la Maison Blanche continue de susciter l’indignation au sein de l’opinion publique africaine.

Le 9 juillet dernier, lors du sommet USA-Afrique, sous l’influence d’un président américain connu pour prendre ses hôtes au dépourvu par des déclarations inattendues, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a semblé perdre la lucidité nécessaire pour assumer pleinement son rôle de chef d’État d’un pays souverain.

Alors que l’un de ses pairs, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, s’est littéralement humilié en se présentant comme le dirigeant d’un « petit pays pauvre d’Afrique », le président sénégalais n’a pas trouvé meilleure idée, face au « boss du Pentagone », que de jeter son dévolu sur son sport favori : le golf.

Eh oui ! Le président Bassirou Diomaye Faye, lors de ce grand rendez-vous qui devait être une occasion de défendre les intérêts du Sénégal face à un souverainiste comme Donald Trump, a proposé à ce dernier de construire un terrain de golf dans son pays.

Une question se pose alors : combien de Sénégalais ont-ils réellement pour passion le golf ? Était-ce une tentative d’amadouer l’Américain qui proclame haut et fort « America First » ? Ou s’agissait-il tout simplement d’une perte de lucidité langagière devant les caméras des médias mainstream ?

Autant de questions qui resteront probablement sans réponse. Mais s’il y a bien une chose que Bassirou Diomaye Faye et ses quatre homologues, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakai, ont réussi lors de ce sommet, c’est à offrir au monde une scène d’humiliation du continent africain en mondovision, orchestrée par les stratèges médiatiques du Pentagone.

Les critiques fusent, tant en Europe que sur le continent africain, soulignant le malaise suscité par cette séquence diplomatique.

Et pour couronner le tout, une photo de famille finale, que d’aucuns n’ont pas hésité à comparer aux mises en scène de l’époque esclavagiste.

Source : Faso Voxpress

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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