0076/HAAC/01-2023/pl/P
En République démocratique du Congo, l’Église catholique s’oppose à la décision du ministère de l’Éducation nationale qui autorise les élèves enceintes à poursuivre leur scolarité. Dans un courrier officiel, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a annoncé qu’elle n’appliquera pas cette mesure dans ses écoles.
Pour l’Église, cette décision envoie un mauvais message et pourrait encourager d’autres jeunes filles à tomber enceintes. Elle estime que l’école doit rester un lieu d’exemplarité, de discipline et de responsabilité.
Cette position soulève un débat dans le pays. Certains estiment que l’exclusion des élèves enceintes est injuste et renforce leur marginalisation. D’autres soutiennent la position de l’Église, qu’ils jugent plus morale.
Le ministère, de son côté, maintient sa circulaire et appelle toutes les écoles, publiques comme privées, à respecter la mesure, afin de garantir le droit à l’éducation pour toutes les filles, sans exception.
Ce désaccord relance la discussion sur la place de l’Église dans le système éducatif congolais.
Geoffroy AMEYA (Stagiaire)