0076/HAAC/01-2023/pl/P
Le samedi 1er septembre 2025, un séisme institutionnel a secoué le Ghana avec l’annonce de la destitution de Gertrude Torkornoo, présidente de la Cour suprême. Cette décision historique a été rendue publique par le président ghanéen John Dramani Mahama, à la suite d’une enquête de six mois menée par une commission spéciale.
L’enquête, déclenchée début 2025, aurait mis en lumière plusieurs fautes graves commises par la juge, bien que les détails précis n’aient pas encore été divulgués à la presse. Le rapport final aurait révélé des manquements au devoir d’impartialité, une gestion opaque de certaines affaires judiciaires et des soupçons de conflits d’intérêts.
La décision de limoger la plus haute magistrate du pays suscite de vives réactions dans le paysage politique et judiciaire ghanéen. Tandis que certains saluent une volonté de transparence et de rigueur au sommet de l’État, d’autres dénoncent une décision aux relents politiques.
La suite des événements dépendra de la publication officielle du rapport d’enquête et de la nomination d’un ou d’une remplaçante pour diriger la Cour suprême, pilier de la justice constitutionnelle au Ghana.
Geoffroy AMEYA (Stagiaire)