Infections génitales, des affections fréquentes mais évitables

Les infections génitales concernent aussi bien les hommes que les femmes. D’origine bactérienne, virale ou fongique, elles figurent parmi les motifs les plus fréquents de consultation médicale.

Parmi elles, les mycoses vaginales se traduisent généralement par des démangeaisons et des pertes blanchâtres. Les bactérioses vaginales, elles, provoquent des sécrétions à l’odeur désagréable. Certaines infections sexuellement transmissibles, comme la gonorrhée ou la chlamydiose, entraînent des pertes jaunâtres et des brûlures urinaires. L’herpès génital se manifeste par l’apparition de boutons ou de vésicules douloureuses. Quant au papillomavirus humain (HPV), il peut causer des verrues génitales et, dans certains cas, évoluer vers des cancers, notamment celui du col de l’utérus.

Les signes d’alerte sont multiples : pertes inhabituelles, démangeaisons, brûlures, douleurs pendant les rapports ou la miction, ou encore boutons et lésions autour des organes génitaux.

Non traitées, ces infections peuvent avoir de lourdes conséquences : infertilité, complications durant la grossesse, transmission au partenaire, voire développement de cancers.

La prévention repose sur l’utilisation du préservatif, une hygiène intime adaptée et surtout une consultation médicale rapide dès les premiers symptômes. Le respect strict du traitement prescrit est essentiel.

Un dépistage régulier et une prise en charge précoce permettent d’éviter la majorité des complications. Les spécialistes mettent en garde contre l’automédication et rappellent l’importance de consulter un professionnel de santé dès l’apparition de symptômes suspects.

Daniel GABA DOVI

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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