Donald Trump a-t-il été recruté par le KGB ? La rumeur qui secoue la scène politique américaine

Depuis plusieurs années, une rumeur persiste : Donald Trump aurait été approché, voire recruté, par les services secrets soviétiques dans les années 1980. De nouveaux témoignages d’anciens agents du KGB viennent relancer le débat, mais aucune preuve formelle ne confirme cette version.

Tout part des déclarations d’Alnur Mussayev, un ancien responsable du renseignement kazakh, publiées en février 2025. Selon lui, l’ancien président américain aurait été recruté par le KGB en 1987, lors d’un voyage à Moscou, sous le nom de code “Krasnov”. Il affirme que les services soviétiques cherchaient alors à influencer des hommes d’affaires étrangers jugés “prometteurs”.

Ces propos font écho à ceux de Yuri Shvets, un ex-agent du KGB installé aux États-Unis dans les années 1980. Dans le livre American Kompromat, il explique que Trump aurait été considéré comme une “cible d’influence” en raison de son ambition et de sa notoriété montante à l’époque. Selon lui, certains comportements et discours ultérieurs de Trump correspondraient à la stratégie du KGB.

Cependant, aucun document officiel n’atteste d’un recrutement réel. Les organismes de vérification comme Euronews et Snopes rappellent que ces affirmations reposent uniquement sur des témoignages sans preuves tangibles. Aucun fichier du KGB ni aucune archive déclassifiée n’ont révélé l’existence d’un dossier “Krasnov” lié à Trump.

Pour de nombreux analystes, cette rumeur illustre surtout la méfiance persistante entre Moscou et Washington, ainsi que l’image controversée de Donald Trump. S’il est indéniable que l’homme d’affaires a séjourné en URSS à la fin des années 1980, rien ne permet d’affirmer qu’il ait collaboré avec les services secrets soviétiques.

En l’état actuel des faits, l’hypothèse d’un Donald Trump “agent du KGB” relève davantage du roman d’espionnage que de la réalité historique.

Daniel GABA DOVI