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Et si la longévité humaine n’était plus limitée à 100 ans ? En Chine, une équipe de scientifiques affirme avoir franchi une étape décisive dans la lutte contre le vieillissement. Leur arme secrète : une molécule baptisée PCC1, extraite des pépins de raisin.
Lors d’essais en laboratoire sur des souris, ce composé naturel a permis de détruire les cellules sénescentes — ces cellules « zombies » qui s’accumulent avec l’âge et détériorent les tissus. Résultat : une augmentation de plus de 9 % de l’espérance de vie chez les rongeurs traités.
Mais l’ambition va bien au-delà. Les chercheurs estiment que cette découverte pourrait repousser les limites biologiques de l’humain jusqu’à 150 ans. Le traitement est actuellement en phase de préparation pour des essais cliniques sur l’homme, selon des informations relayées par le New York Times.
Une nouvelle ère pour la médecine anti-âge ?
Le PCC1 s’inscrit dans une nouvelle génération de thérapies sénolytiques, conçues pour cibler les mécanismes cellulaires du vieillissement. Si les résultats se confirment chez l’humain, cela pourrait révolutionner la médecine préventive, la longévité active et les politiques de santé publique.
Entre espoir et prudence
Si l’annonce suscite l’enthousiasme, les experts appellent à la prudence : les essais sur l’homme devront démontrer l’efficacité, la sécurité et l’éthique d’un tel traitement. Mais une chose est sûre : la course à l’immortalité biologique est bel et bien lancée.





