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Le président américain Donald Trump a intensifié ses attaques contre le Parti démocrate, qu’il accuse d’« extorsion » dans le dossier brûlant de l’immigration illégale. Selon lui, les élus démocrates utiliseraient la crise migratoire comme levier politique pour bloquer ses réformes et affaiblir son administration.
Cette sortie intervient dans un climat de tensions persistantes à Washington. La paralysie du gouvernement fédéral, qui a duré 43 jours la plus longue de l’histoire des États-Unis, reste dans les mémoires. Trump affirme que cette impasse budgétaire, provoquée par le refus des démocrates de financer ses mesures anti-immigration, aurait coûté près de 1 500 milliards de dollars à l’économie américaine.
Dans ses discours récents, le président a réaffirmé que la lutte contre l’immigration clandestine demeure une priorité absolue de son second mandat. Il a défendu les opérations musclées menées par l’agence fédérale ICE, malgré les critiques sur leurs méthodes jugées brutales par une partie de l’opinion publique.
Les démocrates, de leur côté, dénoncent une stratégie de diversion et accusent Trump de dramatiser la situation pour justifier des politiques jugées inhumaines. Le bras de fer entre les deux camps illustre la polarisation extrême du paysage politique américain, où l’immigration reste un terrain de confrontation majeur.
