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Le vendredi 14 novembre, les autorités américaines ont assoupli les conditions entourant le rachat des actifs internationaux du géant pétrolier russe Lukoil, frappé par les sanctions imposées en octobre. Cette décision ouvre la voie à des discussions entre entreprises étrangères intéressées, tout en maintenant un encadrement strict.
Le département du Trésor a délivré une licence autorisant les négociations jusqu’au 13 décembre, offrant ainsi un cadre juridique clair aux acheteurs potentiels. Toutefois, aucune transaction définitive ne pourra être conclue sans l’obtention d’une licence spécifique délivrée par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC).
Les sanctions américaines visent des actifs représentant environ 0,5 % de la production pétrolière mondiale, ce qui soulève des inquiétudes quant à la continuité de certaines infrastructures critiques. Washington insiste sur une condition centrale : les actifs cédés doivent être totalement détachés de Lukoil afin d’éviter tout lien résiduel avec la société russe.
Si cette ouverture marque une étape importante pour les acteurs étrangers souhaitant se positionner, elle reste encadrée par des règles strictes. Les États-Unis entendent ainsi concilier la stabilité des marchés énergétiques internationaux avec la fermeté de leur régime de sanctions.





