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N’Djamena, 7 décembre 2025 — Un drame bouleverse la capitale tchadienne. À N’Gueli, dans le 9ᵉ arrondissement, une femme a été tuée à l’arme blanche par son époux, un gendarme. L’affaire, qualifiée de « grave atteinte aux droits humains », a suscité une réaction immédiate du Ministère de la Femme et de la Petite Enfance, dirigé par Kitoko Gata Ngoulou.
Un communiqué ferme et indigné
Le ministère exprime sa profonde tristesse et dénonce un acte inacceptable, rappelant qu’aucune circonstance ne saurait justifier un tel passage à l’acte. Il appelle à une enquête rigoureuse et à des sanctions sévères, afin de mettre un terme à la violence intrafamiliale persistante dans le pays.

Un fléau social dénoncé
Ce féminicide illustre la fréquence alarmante des violences conjugales et intrafamiliales au Tchad. Le ministère insiste sur l’urgence de renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, et souligne l’inadmissibilité qu’un agent censé protéger la population devienne l’auteur d’un tel crime.
Un appel à la mobilisation collective
Au-delà de l’émotion, cette tragédie relance le débat sur la nécessité d’une mobilisation nationale pour éradiquer les violences domestiques, considérées comme un véritable fléau social.





