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Accra, décembre 2025 — Depuis l’annonce du prophète ghanéen Ebo Noah, qui affirme que la fin du monde surviendra le 25 décembre 2025, des centaines de fidèles affluent vers son Arche monumentale, espérant y trouver refuge.
Mais cette ferveur soulève une contradiction majeure : selon les Écritures chrétiennes, la fin des temps ne surviendra qu’avec le retour de Jésus-Christ. Or, dans le récit biblique, c’est la Parousie et non une Arche construite par un homme qui marque l’ultime jugement.
Alors que certains voient dans l’Arche d’Ebo Noah un signe tangible de foi et de préparation, d’autres dénoncent une confusion spirituelle. Pour eux, cette initiative détourne l’attention du véritable message biblique : « Veillez, car nul ne connaît ni le jour ni l’heure ».
Entre croyance populaire et doctrine chrétienne, le débat s’enflamme : faut-il suivre un prophète qui annonce une date précise de l’apocalypse, ou rester fidèle à l’enseignement qui affirme que seul le Christ reviendra pour mettre fin au monde ?





