La tention se continue entre la France et le Mali. Le premier ministre du Mali, Dr Maïga a encore frappé fort. Il a dévoilé ce qui a poussé le Mali à demander l’aide de la France rapporte AFP.
« Les faits sont que le Mali a demandé à la France de l’aider à détruire le terrorisme et à recouvrir l’intégralité de son territoire.
Près de neuf ans après, que constatons-nous ? Le terrorisme qui était confiné à Kidal – bastion des rebelles touaregs, NDLR) s’est étendu à 80% de notre territoire », a-t-il déclaré lors d’une interview publiée lundi par Le Monde Afrique. Barkhane a décidé de « se concentrer sur le Liptako », dans l’Est du Mali, où l’EIGS (Etat islamique au Grand Sahara) est actif, quand « le groupe le plus dangereux pour l’Etat malien, c’est le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, proche d’Al-Qaïda) » dans le Nord, a-t-il en outre regretté. « Pendant qu’Al-Qaïda multiplie ses attaques, notre principal allié, en tout cas celui que nous croyions l’être, décide de quitter sa zone d’influence pour se concentrer sur les trois frontières.
N’est-ce pas de l’abandon en plein vol ? Nous sommes en train de chercher des solutions », a-t-il martelé. Des propos similaires de M. Maïga tenus récemment devant les Nations unies avaient été fortement condamnés par la France. « C’est une honte », avait tonné le président Emmanuel Macron. Face à cette situation, le gouvernement malien, qui « a bien compris que s’il ne compte que sur un seul partenaire, (…) pourra à tout moment être abandonné », en « cherche d’autres », a expliqué son Premier ministre, démentant toutefois des discussions avec le groupe privé russe Wagner, qu’il a qualifiées de « rumeurs ».
Avec AFP