0076/HAAC/01-2023/pl/P
Pour rendre un blindé le plus discret possible aux yeux de l’adversaire, on n’a rien de trouvé de mieux, jusqu’à présent, de le peindre aux couleurs dominantes de l’environnement où il sera déployé [blanc pour la montagne, vert et marron pour les régions tempérées, « sable » pour pour le milieu désertique, etc], ou de le camoufler avec filet sou de branches d’arbres quand cela est possible.
Seulement, les paysages d’un même milieu n’étant pas forcément homogènes, ces techniques peuvent vite atteindre leurs limites…
Cela étant, un nouveau camouflage, élaboré par un sous-officier de la Section technique de l’armée de Terre [STAT], avait été dévoilé lors de l’édition 2018 du salon de l’armement terrestre EuroSatory.
Inspiré par le cubisme, ce courant artistique imaginé par Georges Braque, il promettait alors d’être dix fois plus efficace que les techniques actuelles. Selon la STAT, il fallait en effet seulement 8 secondes pour repérer un blindé avec l’ancienne livrée, contre plus d’une minute avec le nouvelle.
La guerre mondiale