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Les autorités de la province du Maniema dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont déclaré, jeudi, une épidémie de variole simienne dans une aire de santé où elle a déjà causé 24 décès parmi 191 contaminations enregistrées.
« La zone de santé de Tunda, dans le territoire de Kibombo, a déjà notifié 191 cas dont 24 décès dus au monkeypox (variole simienne, NDLR). Au cours de la 40e semaine, les échantillons prélevés dans les aires de santé de Wenga, Utshu et Weta ont été envoyés à l’Institut National de Recherche Biomédicale pour des analyses dont les résultats viennent de confirmer l’épidémie », souligne le gouverneur du Maniema, Afani Idrissa, dans un communiqué officiel.
La riposte nécessite l’appui du pouvoir central, a-t-il indiqué rappelant que cette épidémie a déjà touché sa juridiction doublement frappée par une flambée de rougeole. Le monkeypox se manifeste par des éruptions cutanées vésiculaires généralisées, de la fièvre et un gonflement douloureux des mâchoires.
L’infection résulte d’un contact direct avec le sang, les fluides corporels, ou des éruptions cutanées d’animaux infectés (manipulation de macaques infectés, ou de rongeurs), selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La transmission secondaire d’humain à humain, résulte d’un contact étroit avec les excrétions des voies respiratoires infectées, avec les lésions de la peau d’une personne infectée ou avec des objets contaminés récemment. Les principaux réservoirs suspects sont des rongeurs, comme les écureuils.
La variole simienne a été découverte en 1958 lorsque des épidémies d’une maladie semblable à la variole se sont produites chez des singes macaques mangeurs de crabes, gardés pour la recherche. Aucun traitement n’a été mis au point à ce jour.
AGORA 24